DISTANCE DE SECURITE, ANGOISSE AU VOLANT, CONDUITE APAISÉE.


DE L’ANGOISSE AU VOLANT VERS UNE CONDUITE APAISÉE.

Un conducteur débutant peut être angoissé de rouler en agglomération. Cette angoisse peut se prolonger, dans le temps, de façon consciente ou inconsciente. Celà peut s'expliquer et se corriger

Pour ce cours nous allons faire le point de quelques définitions utilisées.

1.                 Le subconscient.
Se dit d'un état psychique dont le sujet n'a pas conscience, mais qui influe sur son comportement intellectuel.
2.                 Le panurgisme c’est faire ce que font les autres conducteurs, même si c’est mauvais, comme les moutons de Panurge. On dit aussi qu’on fait le mouton.

Comment conduire et éviter les crises d’angoisse

Dans un premier temps, il faut mettre des noms sur les types de peurs
1.                 Il y a trois types de peur.
Si la faim et la soif nous empêchent de dépérir, la peur parait parfois inutile, mais elle est là, aussi, pour nous avertir de dangers. Suivant les événements de notre vie, des peurs peuvent prendre trois formes :
a.                   La peur normale qu’on ressent grâce à notre savoir venant de notre expérience, ainsi on réagit pour éviter les dangers, donc pour nous protéger.
b.                  La peur panique qu’on vit avec certains danger qui nous déclanche une grande confusion psychologique, a cause d’une mauvaise expérience, et qui provoque des réactions inappropriées donc dangereuses.
c.                   La peur dépassée est celle qu’on ne ressent pas mais qui existe puisqu’elle est provoquée par un danger réel. Cette peur est ressentie par le subconscient, et, suivant les individus, peut provoquer un malaise psychologique, mal défini par les conducteurs concernés.

La peur qui nous intéresse, ici, est la peur dépassée.
Comment s’installe-t-elle ?
Les conducteurs débutants peuvent prendre de mauvaises habitudes, soit parce que ils connaissent bien certains lieux où ils roulent souvent, soit parce qu’ils font du panurgisme. Donc, ces actions sont répétitives et provoquent des renforcements positifs.

Le renforcement positifc’est un phénomène de mémorisation de non événements qui sont des facteurs de danger en conduite automobile. Ces renforcements positifs ont un effet négatif sur la sécurité des conducteurs et de ses passagers. Il fait oublier la présence de dangers car il n’y a plus de peur ressentie.
1.           Par exemple, en passant devant une intersection à priorité à droite où, d’habitude il n’y a personne, le conducteur ne vérifie plus si un véhicule vient. Une fois, un véhicule viendra et ce sera sans doute l’accident.
2.           Autre exemple, beaucoup de conducteurs roulent trop près du véhicule qu’ils suivent. Cette habitude est tellement fréquente que le danger est complètement oublié (à cause du panurgisme et du renforcement positif). Cela provoque des collisions en chaîne, des blessés parfois grave !





Le temps de réaction est un phénomène naturel contre lequel il ne faut pas aller, si non on rencontrera 2 types de conséquences possible.
1.      Conséquence sur la sécurité. Il est prouvé qu’aucun être humain ne peut avoir moins de 0,7 seconde à 1 seconde de temps pour réagir à un événement dangereux. Quand l’événement se produit, c’est l’accident.
2.      Conséquence psychologique, comme le  temps de réaction trop court est contre-nature, le subconscient crée son malaise, comme il est écrit au début de cet article.


Quelles sont les situations concrètes qui amènent ces conséquences ?
1.            Pour la distance de sécurité hors des tunnels. Il faut parler de T.I.V. c’est à dire le Temps Inter Véhiculaire car ladistance de sécurité est trop difficile à définir en cours de circulation. Nous allons décrire cette technique en fin d’article sous le titre : « la solution définitive ».
2.            Le changement de file ou autres actions hors des lignes droites. Il faut respecter la règle de V.I.F. c’est à direVérifier Informer Faire. Entre les Vérifier Informer et ensuite faire ce qu’il y a à faire, il doit s’écouler au moins une seconde, ce qui donne le temps d’arrêter l’action prévue, et aussi laisser le temps à d’autres usager d’agir pour votre sécurité commune. Cet instant de tension s’appelle le presque accident, mais quand on pratique le temps de réaction, l’accident n’arrive pas. Le presque accident doit constituer une expérience pour éviter que cela ne se reproduise d’autres fois.

Les solutions.
Il y a une solution provisoire qui consiste à apaiser la souffrance psychologique. C’est une présence humaine qui permet d’éviter les angoisses de la solitude au volant, mais ne résout pas les facteurs d’accident que sont, la peur dépassée et les défauts de conduites.

Il y a une solution définitive qui consiste à pratiquer le T.I.V. (Temps Inter Véhiculaire), dont les détails suivent :

1.            On cherche un repère sur la route, qui est au delà du véhicule qui nous précède, (un arbre ou un panneau ou une tache sur la route).
2.            Quand le pare choc arrière de ce véhicule passe au niveau de ce repère on compte 2 secondes en disant : « un i grec, deux i grec ».
3.            Quand le dernier mot « GREC » est prononcé, le repère ne doit pas encore être arrivé à notre pare choc avant.
Cette solution est contraignante et difficile dans un premier temps et donnera plus de sécurité et le bénéfice de la conduite apaisée viendra après quelques heures de route, cet apaisement permettra au conducteur qui était angoissé, de conduire seul à son volant.

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AULNAY SOUS BOIS, France
Enseignant en conduite automobile et sécurité routière.