Vous êtes conducteur et vous ne savez pas pourquoi vous êtes mal à l’aise en conduisant. Vous êtes élève conducteur et vous avez horreur de prendre le volant lors des cours de conduite. Dans ces deux cas là vous avez peur de façon semi consciente car vous ne pouvez pas mettre de nom sur cette difficulté de conduite.
Pour remédier à ce manque d’assurance il faut apprendre à arrêter cette machine qu’est la voiture, de façon rassurante et confortable.
Le nom de dégressif indique que la pression du pied droit sur la pédale de frein est de moins en moins forte, alors qu’on s’approche d’un obstacle. A priori ce sont deux critères incompatibles. Alors, pour comprendre comment faire, regardez les courbes.
La courbe rouge est celle du freinage progressif, le mauvais freinage. Quand la courbe monte, c’est que la pression sur la pédale augmente.
La courbe verte est celle du freinage dégressif, le bon freinage. On peut remarquer que la pression diminue avant l’arrêt.
Le freinage dégressif se fait en 2 phases. Il y en a une qu’on peut nommer partie efficace, c’est dans cette partie qu’on a le vrai freinage. Si on cherche à s’arrêter loin de l’obstacle, intention qui doit exister dés le début du freinage, on pourra réussir la seconde phase, nommée, partie dégressive, on pourra diminuer le pression de freinage, pour avoir une vitesse très faible, environ 5 mètres avant l’obstacle, puis pas de secousse au moment de l’arrêt.
Le témoin du mauvais freinage, freinage progressif, c’est quand votre tête et celles de vos passagers avance puis qui recule au moment de l’arrêt.
Pour conclure. Quand mes élèves on eu cette leçon, ils constatent un bien être en conduite qui leur permet de mieux progresser dans le reste de leur formation. Le freinage dégressif en plus de facteur de sécurité, est un des facteurs de mieux-être au volant.
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